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L'idéologie du genre ou guerre sourde aux hommes

6 Décembre 2013 , Rédigé par Hommes, Culture & Identité Publié dans #Genre

L'idéologie du genre ou guerre sourde aux hommes

L’idéologie du genre ou l’art de faire une guerre sourde aux garçons, aux pères, et aux hommes

http://www.homme-culture-identite.com/article-pour-comprendre-que-les-ideologues-du-genre-font-une-guerre-sournoise-aux-gar-ons-aux-peres-et-aux-120006198.html

En cette rentrée 2013, l'idéologie du genre s'impose à nous car elle est enseignée aux enfants dès l'âge de 6 ans dans le cadre du programme « ABCD de l'égalité », et même dès la maternelle.

Cette idéologie pénètre discrètement de très nombreux domaines de nos vies, dont le monde de l'entreprise, et il est aujourd'hui devenu urgent de comprendre sa logique politique pour en refuser la teneur.

Cette idéologie se développe derrière la recherche moderne de l’égalité et de la parité et a pour objectif de libérer la société, et les femmes, d'une hétérosexualitéqui aurait été fabriquée par les hommes pour exercer une domination. L'idée qui fonde politiquement l'idéologie du genre professe que de tout temps la femme a été sous la domination de l'homme et qu'il est venu le temps de subvertir la société hétéropatriarcale. Nous contestons vivement cette approche idéologisée et caricaturale qui est poursuivie par les milieux féministes radicaux à l'origine de l'idéologie du genre.

Pour mieux cerner cette idéologie, découvrons ensemble la méthodologie des « études de genre » qui se déploie autour de trois critères très précis relatés dans un ouvrage pro-genre de référence* : 1.« faire éclater les visions essentialistes », 2. « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », et 3. « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoir».

  1. Le premier critère des études sur le genre est de "faire éclater les visions essentialistes" en niant la différence des sexes. Pour clarifier les idées, une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques.

Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, et, jusqu’à un certain point, ce questionnement est légitime.

Cependant, il apparaît absurde de nier les qualités biologiques propres à chaque sexe. Si les idéologues du genre vont jusqu'à cet extrême c'est pour les besoins de leur cause, car en partant du postulat que « homme » et « femme » sont des sujets complètement détachés du biologique et exclusivement construits par l'éducation, ils peuvent ensuite affirmer que si les femmes ne font pas les mêmes métiers que les hommes, si les femmes n'ont pas les mêmes postes de pouvoir que les hommes, c'est par ce qu'elles sont discriminées du fait d'une éducation sexiste.

De là découlent, les actuels programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes sexistes à l'école, à l'université, dans l'entreprise... Nous nous trouvons face à une utopie politique qui veut nier toutes les différences entre les sexes au nom d'un égalitarisme dogmatique

2. Le second grand précepte des tenants du "concept de genre" est "d'Appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir". C’est-à-dire que l’on ne pourrait pas penser le masculin et le féminin l’un par rapport à l’autre sans penser à des rapports de force, de pouvoir et de domination.

Ce second précepte positionne le "concept de genre" dans le champ de la théorie marxiste : la femme serait le sexe oppressé et l'homme le sexe oppresseur. C'est donc bien dans une guerre des sexes que les idéologues du genre sont engagés aujourd'hui, de façon sourde, mais bien réelle.

Une résolution du Parlement Européen du 12 mars 2013 va jusqu'à prétendre que la femme subit aujourd'hui en Europe une ségrégation. En victimisant la femme de façon absolue dans de nombreux domaines, et en passant sous silence que des hommes peuvent être aussi victimes, les tenants de l'idéologie du genre veulent faire voter des lois exclusivement pour les femmes. (Exemples : en France, loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes du 10 juillet 2010 ; en Europe, Convention d'Istanbul du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique).

L'objectif des pro-genre est de subvertir (mettre à bas) une société qu'ils considèrent avoir été construite par les hommes, au seul bénéfice des hommes. Le projet passe par une transformation culturelle et politique de la société en lui faisant adopter des codes féministes (le projet du « care » de Martine Aubry se situe dans cette perspective).

Le cas le plus politique, mais aussi éminemment symbolique, serait de permettre à la femme de procréer sans s'unir avec l'homme. Les féministes radicales et le lobby LGBT revendiquent aujourd'hui l'accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples de femmes homosexuelles mais également pour toutes les femmes, célibataires ou pas. Un tel projet marquerait de façon béante un changement de civilisation : l'homme deviendrait un sexe optionnel dans la procréation.

Il est donc temps de comprendre que derrière les slogans égalitaristes un tout autre projet de société est à l'oeuvre, un projet animé par la volonté d'une revanche sur des hommes perçus de façon caricaturale par les milieux féministes radicaux comme étant tous des dominants ayant construit une société à leur seul bénéfice. Ceci est un dogme féministe que nous devons remettre en cause par des arguments de bon sens : il existe de nombreux domaines dans lesquels des garçons, des pères et des hommes sont en grande difficulté (décrochage scolaire des garçons, pères séparés coupés de leurs enfants, pères subissant des violences conjugales, suicide, SDF et grande pauvreté).

En janvier 2013, sur une radio, Roselyne Bachelot a donné une illustration au projet du genre en affirmant que la famille était une "construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes" !

On voit ainsi que si l'idéologie du genre est aujourd'hui un logiciel politique d'une partie de la gauche, elle a aussi ses adeptes à droite.

3. « Ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoir. »Par ce critère, la dimension politique des études du genre prend une envergure plus large encore. Les études de genre portent en effet aussi sur les rapports de classe, de race et toutes les autres formes de rapport de domination. On reconnaît ici une vision très déterministe : toute relation sociale serait fondée sur des rapports de domination, tout s’explique à partir de là. La racine marxiste de l'idéologie du genre est là confirmée, mais que deviendrait alors l'aspiration de notre pays à vivre en Fraternité, que deviendraient aussi les sentiments qui unissent l'homme et la femme, et que dire enfin de notre République qui se veut indivisible, si en son sein même, l'homme et la femme sont divisés. Non décidément l'idéologie du genre ne peut être un projet d'avenir dans une France qui aspire à plus grand et plus haut qu'une guerre sourde et perfide contre les pères, les garçons et les hommes.

Ce décryptage de l'idéologie du genre et de son fondement politique autour des trois critères définis ci-dessus donne à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté des clés pour comprendre les enjeux sous-jacents aux débats relatifs au genre, à la parité, à l’égalité homme-femme, à la lutte contre les stéréotypes et contre les discriminations.

A ceux et celles qui veulent nier le biologique pour asseoir une approche exclusivement éducative, nous devons répondre que tant l'inné que l'acquis sont constitutifs de nos vies.

Des études scientifiques internationales contestent magistralement le postulat théorique du concept de genre qui nie les différences entre les sexes, et rendent lisibles de façon éclatante les identités masculine et féminine dans leurs richesses respectives, complémentaires et parfois aussi communes.

Les travaux du Professeur anglais Simon Baron-Cohen sont à ce titre déterminants. La Norvège a mené dans ses médias un très large débat scientifique en 2010 et a depuis mis fin aux 6 millions d'euros de subventions publiques qui étaient annuellement destinées aux recherches sur le genre.

A ceux et celles qui veulent opposer les deux sexes à des fins politiques, nous répondons résolument que, ayant compris leur projet, nous le refusons. L'homme a intrinsèquement besoin de la femme, et la femme de l'homme. Les deux sexes participent de l'alchimie de la vie et vouloir les opposer est vain et irresponsable.

 

Il appartient maintenant à chacun et chacune de faire émerger un débat dans notre pays sur l'idéologie du genre.

Celle-ci ayant pénétré tant les réseaux onusiens que bruxellois, tant les ministères parisiens que l'université française, tant la présidence de notre République que les écoles de nos enfants, il est probable que de ce débat adviendront des bouleversements majeurs dans les nombreuses institutions aujourd'hui égarées dans les folles utopies conceptuelles, et politiques, de l'idéologie du genre.

*BERENI, CHAUVIN, JAUNAIT, REVILLARD, Introduction aux Gender Studies. Manuel des études sur le genre, De Boeck, Bruxelles, 2008.

lI est possible de consulter cet article sur le site d'origine par le lien suivant:

http://www.homme-culture-identite.com/article-pour-comprendre-que-les-ideologues-du-genre-font-une-guerre-sournoise-aux-gar-ons-aux-peres-et-aux-120006198.html

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