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L’idéologie du genre en seconde par lavage de cerveau, c’est maintenant en SES

13 Octobre 2014 Publié dans #Genre, #A l'école

L’idéologie du genre en seconde par lavage de cerveau, c’est maintenant en SES

Le programme de seconde en Sciences économiques et sociales, daté d’avril 2010, prévoit un chapitre intitulé : « Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? ».

Les indications à l’usage du professeur mentionnent : « On montrera que la famille et l’école jouent chacune un rôle spécifique dans le processus de socialisation des jeunes. On prendra en compte le caractère différencié de ce processus en fonction du genre et du milieu social. »

Lorsqu’on découvre le traitement de ce chapitre par les livres Hachette (éd. 2014), Magnard (2010) et Nathan (page1, page2), on se trouve devant un véritable lavage de cerveau. Le chapitre intitulé « On ne nait pas femme, on le devient », du manuel Magnard, donne déjà la réponse avant d’avoir posé la question !

Quant au cahier d’activités Magnard, il pose carrément la question : « Nait-on fille ou garçon? » (page 1, page 2)

Dans les manuels, seuls des textes pro-genre sont proposés, au mieux, au pire des textes mettant carrément en cause l’existence de la différence sexuelle !

Evidemment les parents sont présentés comme les responsables irresponsables de la socialisation différenciée des garçons et des filles, puisque il est supposé qu’en nous il n’y a rien qui relève de la nature.

On citera parmi les auteurs des textes Florence Dupont, pour qui la « famille nucléaire » est « obsolète » et surtout « étouffante et répressive » (voir article du Monde), Christine Mennesson et ses recherches sur « la construction du genre », le marxiste Christian Baudelot, enfin Véronique Rouyer, conceptrice de l’ABCD de l’égalité, pour qui les personnes qui croient encore que les différences entre les sexes s’expliquent en partie par le biologique ont des « croyances essentialistes ».

Dans les trois ouvrages, un seul point de vue est développé, ce qu’on peut appeler la pensée unique. Au professeur de donner aux élèves les outils pour mettre en question cette pensée. Combien seront-ils à le faire?

On consultera avec intérêt le manuel édité par Bordas (page 1, page 2, page 3), qui propose sur les mêmes sujets un débat beaucoup plus ouvert et éloigné de l’idéologie, suscitant la réflexion par des questions posées sans véritable parti pris.

Nota: Les pages nous ont été envoyées par des parents ou élèves vigilants.

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E
&quot; On montrera que la famille et l’école jouent chacune un rôle spécifique dans le processus de socialisation des jeunes. &quot;<br /> On oublie juste de rappeler que la scolarisation N'EST PAS et N'A JAMAIS ÉTÉ obligatoire en France.<br /> Seule l'INSTRUCTION l'est.<br /> Mais pour un pays qui affiche au fronton de ses maisons communes et des lieux d'instruction publique une devise comportant le mot &quot;égalité&quot;, jamais il n'y a eu la moindre tentative d'assurer l'égalité de tous les enfants devant l'instruction (par le libre choix, pour les parents, de la modalité d'instruction qui lui paraisse la mieux appropriée à chacun de ses enfants, soit par un système de type &quot;sécurité sociale&quot;, soit par un &quot;chèque-éducation&quot; comme cela est pratiqué dans bon nombre de pays développés -qui ont d'ailleurs de meilleurs résultats que la France aux enquêtes internationales sur les acquis des élèves).<br /> À ma connaissance (mais je ne prétends évidemment pas tout connaître en la matière) aucune étude n'a jamais prouvé que les jeunes n'ayant pas (ou que tardivement) fréquenté un lieu d'instruction collective soient moins bien socialisés que les autres.<br /> Et quand on voit<br /> http://www.francebleu.fr/infos/ecole/radioscopie-d-une-semaine-de-violences-l-ecole-en-seine-saint-denis-1842314<br /> on se dit que le système public, qui prône depuis des années le &quot;vivre ensemble&quot; comme compétence à acquérir à l'école, est singulièrement peu performant.<br /> Déroute sur le lire-écrire-compter.<br /> Déroute sur le vivre ensemble.<br /> Et ça prétend donner des leçons d'éducation aux familles?<br /> Mais qu'ils se contentent d'instruire, et de le faire correctement. Sans supposer que les familles vont recoller les morceaux à la maison.
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