Les lobbies LGBT repartent à l'assaut des écoles !

Le "livre le plus important du monde" est en préparation pour les enfants de 9-13 ans dans le cadre de l’éducation affective et sexuelle dispensée à l’école. Ce livre a été présenté par Elise Devieilhe, docteur en sociologie, dans cette conférence (extrait de 7 min) destinée aux personnels de l’Education nationale.

Il a pour objet non seulement "d’inclure tout" (transsexualité, intersexes, homosexualité, cis*…), mais aussi de "remettre en question les normes elles-mêmes", notamment l’hétéronormativité, en renversant le point de vue: il s’agit, au sujet des personnes homosexuelles, transsexuelles, intersexes…, de "ne plus parler des personnes qui ne font pas partie de la norme, ou qui s’en écartent, mais de parler des personnes qui font partie de la norme et des privilèges que ces personnes ont parce qu’elles font partie de la norme".

"L’homosexualité est incluse dans tous les chapitres". "Enfin on voit des lesbiennes" .

La conférencière précise que les "organes sexuels ne sont pas décrits de manière différentialiste en disant l’homme a un pénis, la femme a un vagin", mais que le livre "décrit les organes en rappelant l’origine …(?) commune, que le pénis fonctionne comme le clitoris, etc" .

La "bipolarisation de la société en deux sexes, hommes et femmes" est critiquée, ainsi que la "fabrique de filles et de garçons" par la société.

Ce n'est pas l'idéologie du genre, ce fatras ?

En tout cas, la méthode destinée aux professeurs donne des "conseils aux personnels pour parler des questions trans en classe, pour utiliser le prénom et le pronom voulus par la personne".

Cette conférence était donnée au cours d’un colloque tenu le 13 mai 2015 à la mairie de Paris, qui était organisé par une fédération de parents d’élèves (la FCPE), des syndicats enseignants, des associations LGBT agréées pour intervenir à l’école (SOS homophobie, Estim…) et l’inter-LGBT.

Ce colloque avait pour objet de faire un état des lieux des LGBT phobies à l’école et "de tout ce qu’il reste à faire", plus de 18 mois après la remise à Vincent Peillon du rapport de M. Teychenné intitulé "Discriminations LGBT- phobes à l’école : état des lieux et recommandations".

Ce rapport préconisait notamment de "Valoriser des représentations positives des LGBT en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’École, comme c’est aujourd’hui le cas dans la société française, dans les médias et sur les réseaux sociaux".

* dans la conférence, est appelée "cis" (homme cis, femme cis) une personne "dont le corps biologique correspond à comment elle se sent et comment les autres la perçoivent". Tout est donc bien inclus…

Programme du colloque

• Une volonté du ministère ? Intervention de Michel Teychenné, auteur du rapport « Discriminations LGBT-phobes à l’école – Etat des lieux et recommandations », juin 2013, remis à Monsieur le Ministre de l’Education nationale
• Court-métrage « Ceci n’est pas un film de cow-boys », en présence du réalisateur Benjamin Parent
• Zoom sur des données chiffrées des LGBTphobies en milieu scolaire par SOS homophobie
• Agir à l’école contre l’homophobie :
  – Savoir-faire et pratiques éducatives : Joëlle Braeuner, formatrice "genre et égalité" et doctorante en études de genre et sociologie
  – Éducation affective et sexuelle : Elise Devieilhe, docteure en sociologie
• Agir contre le harcèlement : Johanna Dagorn, chercheuse associée en sciences de l’éducation à l’Université Bordeaux 2
• Quel lien entre les stéréotypes de genre et les LGBTphobies ?, Charlotte Prieur, doctorante en géographie culturelle
• État des lieux en Europe des actions menées en milieu scolaire par Sophie Aujean, ILGA Europe
• Agir avec les associations : SIS Association, Estim’, Contact, SOS homophobie
• S’engager dans les établissements scolaires

Evénement à la mi-journée

• 12h30 : signature de la tribune commune par des personnalités et soumise également à signature des passant-e-s

Et..... vous faites encore confiance à l'éducation nationale ? Il n'y a pas plus urgent à faire que de se faire poser la question à nos enfants si par hasard ça ne leur plairait pas, une petite expérience homosexuelle ? C'est ça ?